Thèse d’investissement : 5 étapes simples pour la créer

T’as déjà rêvé de devenir le prochain Warren Buffett ?

Ou peut-être que tu galères à lever des fonds pour ta startup ?

Dans les deux cas, y’a un truc que tu dois absolument connaître : la thèse d’investissement. C’est le GPS secret des investisseurs pour dénicher les pépites et éviter les plantages.

C’est quoi la thèse d’investissement ?

Imagine que t’es dans un immense supermarché. T’as un budget limité et tu veux faire les meilleures courses possibles. Tu vas pas acheter n’importe quoi au hasard, pas vrai ? Ben la thèse d’investissement, c’est pareil, mais version finance.

En gros, c’est ta stratégie personnelle pour choisir où tu mets ton argent. C’est comme une recette avec tous les ingrédients qui te font dire « Tiens, ça, ça a l’air bon pour mon portefeuille ! ».

Pourquoi c’est crucial d’en avoir une ? Parce que sans ça, t’es comme un mec qui fait ses courses les yeux bandés. Tu risques de te retrouver avec un caddie plein de trucs inutiles (ou pire, périmés).

Mais attention, la thèse d’un fonds d’investissement et celle d’un particulier, c’est pas tout à fait la même chose :

• Pour un fonds, c’est hyper carré. Ils ont des critères précis : secteurs d’activité, stade de développement des boîtes, montants à investir… C’est leur façon de dire à leurs investisseurs « Voilà comment on va faire fructifier votre pognon ».
• Pour toi et moi, c’est plus flexible. On peut suivre notre instinct, nos passions, tout en gardant un cadre. C’est un mix entre nos objectifs perso, notre tolérance au risque, et nos domaines de prédilection.

Le truc à retenir, c’est que ta thèse d’investissement, c’est ton plan de bataille. Ça t’empêche de partir dans tous les sens et de faire n’importe quoi avec ton argent. C’est comme avoir une boussole dans la jungle de la finance : ça te permet de garder le cap, même quand ça secoue !

Les ingrédients d’une bonne thèse d’investissement

Allez, on va pas se mentir, une bonne thèse d’investissement. Voici les éléments clés à ne pas zapper :

1. Le montant à investir : 10 000€ par an ou 200 000 ? Ça change tout ! Le truc à retenir : diversifie.
2. La zone géographique : Tu veux jouer local ou partir à la conquête du monde ? Si t’es calé sur le marché français, reste en France pour commencer. Mais si t’as la fibre internationale, pourquoi pas tenter les États-Unis ?
3. Les secteurs qui te bottent : Tu adores la tech, l’écologie, ou la bouffe ? Choisis des domaines que tu connais et qui te passionnent. C’est plus facile de faire les bons choix quand on comprend de quoi on parle.
4. Le stade de maturité : Tu préfères les startups qui balbutient ou celles qui ont déjà fait leurs preuves ? Le choix du stade, c’est le choix du risque. Plus c’est jeune, plus c’est risqué, mais plus le potentiel de gain est élevé.
5. Ton niveau d’implication : Tu veux être un investisseur « dormant » ou t’impliquer à fond ? Si t’as de l’expérience à revendre, pourquoi pas devenir mentor ? Sinon, rester en mode observateur, c’est cool aussi

Thèse d’investissement : exemples de pros

Des exemples concrets de thèses d’investissement qui ont fait leurs preuves. Ces stratégies ont permis à leurs auteurs de se démarquer et de réaliser des performances exceptionnelles.

Warren Buffett

Le célèbre « Oracle d’Omaha » est connu pour sa thèse axée sur la valeur. Il recherche des entreprises :

• Avec un avantage compétitif durable (ce qu’il appelle le « MOAT »)
• Gérées par des équipes compétentes et intègres
• Vendues à un prix raisonnable par rapport à leur valeur intrinsèque
• Avec un historique de performances solides

Buffett privilégie les secteurs qu’il comprend, comme l’assurance, la finance et les biens de consommation.

Peter Thiel

Le co-fondateur de PayPal a une thèse centrée sur les entreprises qui peuvent créer des monopoles. Il cherche :

• Des startups avec un potentiel de croissance exponentielle
• Des produits ou services qui créent un nouveau marché
• Des entreprises visant à être les meilleures dans leur domaine, pas juste meilleures que la concurrence

Mary Meeker

Cette « reine de l’internet » se concentre sur les tendances technologiques. Sa thèse inclut :

• Des entreprises qui exploitent la puissance d’internet
• Des modèles économiques basés sur la croissance des utilisateurs
• Des startups qui redéfinissent les industries traditionnelles grâce au numérique

Marc Andreessen

Le fondateur d’Andreessen Horowitz cible les entreprises qui « mangent le monde » grâce au logiciel. Sa thèse comprend :

• Des startups qui transforment des industries entières grâce à la technologie
• Des équipes fondatrices visionnaires et techniques
• Des marchés potentiels énormes (plusieurs milliards de dollars)

Cathie Wood (ARK Invest)

• Elle se focalise sur l’innovation de rupture. Sa thèse inclut :
• Des technologies comme l’IA, la robotique, le stockage d’énergie
• Des entreprises avec un potentiel de croissance exponentielle
• Des secteurs qui peuvent bouleverser le monde (ex: ia)

Comment construire ta propre thèse d’investissement ?

Maintenant qu’on a les ingrédients, on va passer aux fourneaux ! Voici comment mitonner ta thèse d’investissement aux p’tits oignons :

1. Fais ton introspection : Commence par te poser les bonnes questions. C’est quoi tes objectifs ? Ton appétit pour le risque ? Tes compétences ? Sois honnête avec toi-même, c’est la clé du succès.
2. Inspire-toi des pros : Mate ce que font les grands noms de l’investissement. Y’a plein d’exemples de thèses qui cartonnent sur le net. Pas pour copier bêtement, mais pour t’en inspirer et adapter à ta sauce.
3. Fixe tes limites : Décide combien tu peux investir sans te mettre dans la mouise. Définis aussi tes critères de sélection : secteurs, zones géo, stades de développement… Plus c’est précis, mieux c’est !
4. Reste flexible : Ta thèse, c’est pas la Bible. Faut qu’elle puisse évoluer avec le temps et ton expérience. Si un truc marche pas, change-le !
5. Mets-la par écrit : Ça peut paraître con, mais écrire ta thèse noir sur blanc, ça t’oblige à être clair et précis. Et ça t’évite de dévier au premier coup de cœur.
6. Teste et ajuste : Lance-toi sur quelques investissements tests. Analyse ce qui marche et ce qui foire. Ajuste ta thèse en fonction des résultats. C’est comme ça qu’on s’améliore !

Le truc à éviter absolument ? Se disperser. Si ta thèse ressemble à un fourre-tout, c’est que t’as pas bien fait ton boulot. Faut que ça soit cohérent et focalisé.

La thèse d’investissement côté entrepreneur/startup

Avant de débarquer chez les investisseurs avec ton pitch de la mort, faut que tu comprennes un truc crucial : leur thèse d’investissement.

Pourquoi c’est vital ? Parce que si tu débarques chez un fonds qui investit que dans la biotech avec ta super app de livraison de pizzas, t’as autant de chances de décrocher des fonds que moi de gagner un Oscar. Nada !

Voici comment jouer finement :

1. Fais tes devoirs : Avant de contacter un investisseur, épluche son site web, ses réseaux sociaux, ses interviews. Tu dois connaître sa thèse sur le bout des doigts.
2. Adapte ton pitch : Une fois que tu connais leur dada, mets en avant les aspects de ta boîte qui collent à leur thèse. T’as une startup green tech ? Insiste sur l’impact environnemental si c’est leur truc.
3. Parle leur langage : Utilise les mêmes termes qu’eux. S’ils parlent de « disruption », eh ben, ta startup va être la plus disruptive de toutes !
4. Sois honnête : Si y’a un truc qui colle pas, dis-le. Vaut mieux être transparent que de se faire griller plus tard.
5. Prépare-toi aux questions : Ils vont vouloir savoir comment tu t’inscris dans leur thèse. Anticipe et prépare tes réponses.

Maintenant, les red flags à repérer. Si l’investisseur te pose plein de questions qui n’ont rien à voir avec son domaine habituel, ou s’il semble pas comprendre ton business, c’est mauvais signe. Ça veut dire que sa thèse et ton projet, c’est comme l’huile et l’eau : ça se mélange pas.

La thèse d’investissement dans le monde pro

Bon, on va parler sérieux deux minutes. Dans le monde pro, la thèse d’investissement, c’est pas juste un truc qu’on balance à l’arrache pour impressionner les copains au bar.

Pour les fonds d’investissement, c’est leur carte d’identité. Voilà comment ils l’utilisent :

1. Lever de l’argent : Les fonds utilisent leur thèse pour convaincre les Limited Partners (LP) de leur confier leur argent.
2. Filtrer les opportunités : Avec des centaines de startups qui débarquent chaque jour, la thèse permet de trier le bon grain de l’ivraie.
3. Justifier les décisions : Quand un fonds investit, il peut toujours dire « Bah ouais, ça colle parfaitement à notre thèse ! ». C’est leur parapluie anti-critiques.

Mais attention, faut pas déconner non plus. La cohérence, c’est la clé. Si un fonds commence à investir dans des trucs qui n’ont rien à voir avec sa thèse, les LP vont tiquer.

Alors, quand est-ce qu’on peut faire évoluer sa thèse ? C’est délicat, mais ça arrive :

• Quand le marché change radicalement (genre, une pandémie mondiale )
• Si une nouvelle technologie révolutionnaire débarque
• Quand les résultats ne sont pas au rendez-vous avec la thèse actuelle

Mais attention, faut pas changer de thèse comme de chemise. C’est un processus lent et réfléchi. Faut convaincre les LP, revoir toute la stratégie… Bref, c’est pas une décision qu’on prend à la légère !

Définition thèse d’investissement

La thèse d’investissement, c’est ta stratégie personnalisée pour choisir où mettre ton argent. C’est comme une recette qui guide tes décisions financières. Elle définit les critères clés de tes investissements : montant, secteurs, zones géographiques, stade de maturité des entreprises et niveau d’implication souhaité. Pour les pros, c’est un outil essentiel pour lever des fonds et justifier leurs choix. Pour les entrepreneurs, c’est crucial de comprendre la thèse des investisseurs pour adapter leur pitch. En gros, que tu sois investisseur ou entrepreneur, la thèse d’investissement, c’est ton GPS dans la jungle de la finance.