Le « lundi noir » en bourse du 5 août 2024
Alors là, mes chers boursicoteurs, accrochez-vous à vos portefeuilles parce qu’on vient de vivre un lundi noir digne des plus grands films catastrophe de Wall Street ! On va voir si la bourse va remonter en 2024 ou si on va rentrer en récession.
L’ampleur de la chute
Imaginez un peu le tableau : vous vous réveillez tranquillement ce lundi 5 août, vous ouvrez votre appli de trading et là, BAM !
C’est le grand huit version cauchemar financier. Le Nasdaq s’est pris les pieds dans le câble et a dégringolé de -5%. Autant dire qu’il a fait un plongeon digne des plus belles cascades d’Hollywood.
Mais attendez, ce n’est pas fini ! Le S&P 500, censé être le sage de la bande, a lui aussi décidé de faire le grand saut avec un joli -2.2%. Même le Dow Jones, d’habitude plus stable qu’un roc, s’est laissé emporter par la vague avec -1.5%.
Et si vous pensiez que c’était déjà la cata, laissez-moi vous parler du Nikkei. Nos amis japonais ont dû se frotter les yeux en voyant leur indice phare faire un plongeon de -12% en une seule journée ! C’est comme si la bourse de Tokyo avait décidé de faire du saut à l’élastique sans l’élastique.
Indicateurs de peur au plus haut
Parlons un peu du VIX, affectueusement surnommé « l’indice de la peur ». Ce petit coquin a fait un bond de +60% en une seule journée ! C’est comme si toute la population de Wall Street avait vu un fantôme en même temps.
Et pour couronner le tout, le « Fear & Greed index » (l’indice de la peur et de l’avidité pour les non-initiés) est tombé en zone de peur extrême.
Les secteurs les plus touchés
Alors évidemment, quand ça sent le roussi, c’est souvent la tech qui prend cher en premier. Et là, on peut dire qu’elle s’est pris une sacrée dérouillée.
NVIDIA, le chouchou de l’IA, a perdu -4% en une journée. C’est comme si quelqu’un avait débranché tous leurs GPU d’un coup.
Et les autres géants de la tech n’ont pas été épargnés non plus. Apple, Microsoft, Google, Amazon… Tous ont vu rouge. C’était un véritable festival de nombres négatifs, comme si ces titans avaient décidé de faire un concours de « qui perdra le plus de valeur en une journée ».
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Les causes de cette chute boursière
Alors, mes chers apprentis Warren Buffett, vous vous demandez sûrement pourquoi le marché a décidé de faire sa crise d’adolescence ce lundi 5 août 2024 ? Attachez vos ceintures, on plonge dans les entrailles de cette débâcle boursière !
Craintes de récession aux États-Unis : l’Oncle Sam a le blues
Première cause de notre lundi noir : l’économie américaine qui fait grise mine. Les données macroéconomiques sont tombées comme un couperet, et autant vous dire que c’était pas joli-joli.
Mais le clou du spectacle, c’est la fameuse règle de Sahm. Vous connaissez pas ? C’est un peu comme le thermomètre de la récession. Et bien figurez-vous que ce petit indicateur vient de nous faire un joli clin d’œil rouge vif. En gros, quand le taux de chômage grimpe de plus de 0.5% en trois mois, c’est le signal que l’économie est en train de tousser sévère.
Résultat ? Les investisseurs ont commencé à paniquer plus vite qu’un trader devant son écran un jour de krach. La peur de la récession s’est répandue comme une traînée de poudre, et boom, le marché a pris feu !
Le Yen carry trade : quand le Japon fait des siennes
Deuxième ingrédient de notre cocktail explosif : le Yen carry trade. Ça sonne comme le nom d’un cocktail exotique, mais croyez-moi, c’est beaucoup moins fun.
En gros, pendant des années, les traders et les hedge funds se sont goinfrés en empruntant des yens à taux zéro pour investir dans des actifs plus juteux ailleurs. C’était la belle vie, le bon filon.
Mais voilà que la Banque du Japon a décidé de faire sa rebelle et de remonter ses taux. Et là, patatras ! Tous ces beaux montages financiers se sont effondrés comme un château de cartes.
Résultat ? Un effet domino qui a fait trembler non seulement la bourse japonaise, mais aussi les marchés américains. C’est ce qu’on appelle la mondialisation, mes amis !
Les problèmes spécifiques à certaines entreprises
Comme si ça ne suffisait pas, certaines entreprises ont décidé de rajouter leur grain de sel à ce joyeux bazar.
D’abord, Intel qui nous fait le coup de la panne. Leurs nouveaux processeurs ont apparemment des problèmes techniques. C’est un peu comme si Ferrari annonçait que ses nouvelles voitures avaient du mal à dépasser les 50 km/h.
Et puis NVIDIA, le chouchou de l’IA, qui nous annonce que son nouveau processeur Blackwell va prendre du retard. C’est comme si on vous disait que Noël était reporté à février : ça casse un peu l’ambiance.
Bref, tout ça mis bout à bout, ça a créé un cocktail explosif qui a fait trembler les marchés. C’est ce qu’on appelle un parfait alignement des planètes… version catastrophe boursière !
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La bourse va-t-elle remonter en 2024 ?
Mes chers boursicoteurs en herbe, accrochez-vous à vos portefeuilles, car le roller coaster boursier n’a pas fini de nous faire des loopings ! Après ce lundi noir du 5 août 2024 qui nous a tous secoués, la grande question sur toutes les lèvres est : la bourse va-t-elle enfin remonter ?
Alors, respirez un bon coup, et rappelez-vous : ce qu’on vit actuellement, c’est ce qu’on appelle dans le jargon une belle correction ou un Bear Trap. Pas de panique, on n’est pas (encore) dans une récession !
Une correction, kesako ?
En bourse, une correction de 10 à 20% est considérée comme saine. Ça permet au marché de souffler un peu, de se débarrasser des excès, bref, de faire un peu de ménage.
Regardez le CAC 40, notre bon vieux baromètre français. Il a percé sa zone de support entre 7000 et 7200 points. Certes, ça pique un peu, mais rappelez-vous : on est encore loin des 6600 points qu’on avait début 2023. Et 2023, c’était quand même une année extraordinaire !
Le bear trap, kesako ?
Ce qu’on vient de vivre, c’est un bon vieux « Bear Trap ». Pour les non-initiés, un Bear Trap, c’est quand le marché fait semblant de s’effondrer pour mieux rebondir et piéger les vendeurs à découvert.
Ce qui semble être le cas ici
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Les géants tech prennent une claque, mais restent debout
Même nos chouchous de la tech en prennent pour leur grade. Apple, malgré de bons résultats, se prend un petit +0,69% dans les dents. Microsoft résiste avec un -2%, tandis qu’Amazon dégringole de -8,78% après des prévisions un poil décevantes.
Et que dire de notre star NVIDIA ? Elle a perdu 25% depuis son plus haut ! Mais hey, n’oubliez pas : c’était le chouchou de l’IA, monté en flèche ces derniers mois (qui était sur évalué). Un peu de repos ne lui fera pas de mal.
Opportunités en vue !
Vous savez ce qu’on dit : « Achète quand il y a du sang dans les rues ». Bon, là on n’en est pas encore à se baigner dans l’hémoglobine boursière, mais ces baisses représentent de belles opportunités pour ceux qui ont les nerfs solides.
Imaginez : NVIDIA à -25%, Amazon à -17,4%, même le grand Google est à -13% ! Pour ceux qui trouvaient ces titres trop chers, c’est peut-être le moment de se positionner. Mais attention, analyser avant d’investir !
La Fed à la rescousse ?
Si cette tendance de ralentissement de l’économie américaine continue, on pourrait voir la Fed baisser ses taux dès septembre. Et qui dit baisse des taux, dit généralement boost pour les marchés. Donc, gardez un œil sur les annonces de la Fed, ça pourrait être le signal d’un rebond.
En conclusion : Keep calm and invest on !
Alors oui, ça secoue un peu en ce moment. Mais rappelez-vous : en bourse, les montagnes russes, c’est la norme, pas l’exception. Cette correction est peut-être l’occasion de vous positionner sur des titres que vous convoitiez depuis longtemps.
Et n’oubliez pas la règle d’or : « Time in the market beats timing the market ». Plutôt que d’essayer de deviner le fond du marché, investissez régulièrement, et sur le long terme, vous serez gagnants.
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