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Faut-il acheter l’action Emeis (ex Orpea) en 2024 ?

enzo rédacteur patrimoine pour tous

En bref : Faut-il acheter l’action Emeis (ex Orpea) ?

1/5

Les points positifs

  • Secteur en croissance
  • Pionnier du secteur

Les points négatifs

  • Gros scandales
  • Dilution massive des actionnaires
  • Très endetté

Analyse fondamentale rapide

Cours de l’action : 9,95€
Ratio P/E : 1,2x
Rendement du dividende : 0%

Cours de l’action Emeis (ex Orpea)

Présentation Orpea

Emeis (ex Orpea) logo

Les débuts d’un empire

Orpea, c’est né en 1989. Le fondateur, c’est Jean-Claude Marian. Un mec qui s’est dit : « Tiens, et si je m’occupais des vieux ? » Pas bête comme idée, vu qu’on allait pas arrêter de vieillir.

Rapidement, Orpea est devenu le boss des maisons de retraite.

Le truc, c’est qu’ils ont pas fait que des EHPAD. Ils se sont aussi lancés dans les cliniques psy et les centres de rééducation. Diversification, qu’ils appellent ça.

Le business model qui cartonne

Le secret d’Orpea ? Un mix entre :

  • Des subventions publiques (merci l’État)
  • Des tarifs costauds pour les résidents (sorry, papy)
  • Une gestion serrée des coûts (on va pas trop s’étendre là-dessus, hein)

Résultat ? Une croissance de ouf pendant des années. Les investisseurs se frottaient les mains.

L’expansion internationale

Orpea, c’était pas que la France. Ils ont conquis l’Europe plus vite que Napoléon. Espagne, Italie, Allemagne… Même la Chine y est passée !

À son apogée, le groupe gérait plus de 1000 établissements dans une vingtaine de pays. Pas mal pour une boîte qui s’occupe de personnes âgées, non ?

Le début de la fin

Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’en 2022. Et là, patatras ! Un bouquin sort : « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet. Dedans, des révélations qui font l’effet d’une bombe.

Maltraitance, rationnement, magouilles financières… Le château de cartes s’effondre. L’action Orpea plonge comme un champion olympique de plongeon.

La renaissance en emeis

Après le scandale, c’est l’heure du grand ménage. Nouvelle direction, nouveau nom : emeis. C’est censé marquer un nouveau départ.

Mais bon, entre nous, c’est comme si tu changeais le nom de ton chien après qu’il ait mordu le facteur. Ça change pas grand-chose au problème, si ?

La situation financière d’Orpea

T’as déjà vu un truc pareil ? La situation financière d’emeis, c’est comme si t’avais mis tous tes jetons sur le rouge et que la boule était tombée sur le noir. Catastrophique, c’est le mot.

Des chiffres qui donnent le tournis

Accroche-toi bien à ta chaise, parce que les chiffres vont te faire tourner la tête :

  • Capitalisation boursière : 1,6 milliards d’euros. Ça paraît énorme, hein ? Sauf que c’est une chute vertigineuse par rapport à ce que valait Orpea avant le scandale.
  • Cours de l’action : 9,95€. T’as bien lu. Moins de 10 balles. Et attends, le pire c’est que ça représente une dégringolade de 99,4% sur un an. Autant dire que si t’avais mis 1000€ l’année dernière, il te resterait de quoi t’acheter un kebab.
  • Dette : 5,8 milliards d’euros. Ouais, t’as bien lu. 5,8 milliards. C’est comme si chaque Français devait filer 100€ pour rembourser la dette d’emeis. Pas jolie, hein ?

Une restructuration façon puzzle géant

Face à ce bordel monumental, emeis est en pleine opération « sauve qui peut » :

  • Plan de désendettement massif : Ils sont en train de secouer tous leurs tiroirs pour trouver de la thune. C’est l’heure de vendre les bijoux de famille.
  • Cessions d’actifs non stratégiques : En gros, ils font le tri dans leurs affaires et vendent tout ce qui n’est pas cloué au sol. C’est le vide-grenier du siècle.

Mais attention, faut pas croire que c’est la fin des haricots pour autant. Ces gars-là, ils ont plus d’un tour dans leur sac. La question, c’est de savoir s’ils vont réussir à remonter la pente ou si c’est le début de la fin.

Analyse SWOT d’emeis (ex Orpea)

Allez, on va disséquer emeis comme un prof de bio dissèquerait une grenouille. Attachez vos ceintures, ça va secouer !

Forces : Les muscles d’emeis

  • Leader européen des EHPAD : Ouais, malgré tout le bordel, ils restent les patrons du game. C’est comme si t’étais le roi des losers, mais t’es quand même roi.
  • Expertise en soins gériatriques : Faut leur reconnaître ça, ils savent s’occuper des vieux. Enfin, quand ils le veulent bien.
  • Présence internationale : Ils sont partout ces gars-là. C’est l’empire du déambulateur, carrément.

Faiblesses : Là où ça fait mal

  • Image de marque en lambeaux : Après le scandale, leur réputation est aussi brillante qu’une vieille casserole. Autant dire qu’ils partent de loin.
  • Endettement monstrueux : 5,8 milliards d’euros de dettes. C’est comme si t’avais claqué tout ton salaire au casino, mais en pire.
  • Rentabilité aux fraises : Les bénéfices ? Connais pas. C’est la grande sécheresse financière chez emeis.

Opportunités : La lumière au bout du tunnel ?

  • Papy-boom en vue : La population vieillit, c’est triste mais c’est bon pour le business. Plus de vieux = plus de clients potentiels.
  • Besoin croissant en EHPAD de qualité : Après le scandale, tout le monde veut des maisons de retraite au top. emeis pourrait surfer sur cette vague.
  • Possible consolidation du secteur : Si certains concurrents coulent, emeis pourrait ramasser les miettes. Opportuniste ? Peut-être, mais c’est le jeu, ma pauvre Lucette !

Menaces : Les épées de Damoclès

  • Pression réglementaire de ouf : Les autorités vont surveiller emeis comme le lait sur le feu. Un seul faux pas et c’est la catastrophe.
  • Concurrence féroce : Y’a pas qu’emeis qui veut sa part du gâteau gériatrique. La bataille des déambulateurs fait rage !
  • Risque de nouvelles révélations : Et si y’avait encore des cadavres dans le placard ? Chaque jour, c’est la roulette russe médiatique.

Les perspectives de croissance

Bon, on a vu que emeis est dans la mouise jusqu’au cou. Mais est-ce que tout espoir est perdu ? Pas si vite, mon petit ! Voyons un peu ce que l’avenir nous réserve.

Un secteur qui a la pêche malgré tout

  • Papy-boom en approche : Les baby-boomers vieillissent et ça, c’est du pain béni pour emeis. On va avoir besoin de plus de lits que de grains de sable sur une plage.
  • Demande explosive : Les familles cherchent des solutions pour leurs aînés. C’est triste à dire, mais c’est un marché en pleine expansion.

Les défis à relever (et y’en a un paquet !)

  • Opération séduction massive : Faut redorer le blason, et vite ! emeis doit devenir le Chouchou des familles, pas leur cauchemar.
  • Qualité des soins au top : Plus question de foirer. Chaque résident doit être traité comme un VIP en maison de retraite.
  • Slalom réglementaire : Les autorités vont être sur leur dos H24. emeis va devoir jongler avec les nouvelles règles comme un pro du Cirque du Soleil.

Les projets qui font rêver (ou pas)

  • Expansion à l’international : emeis lorgne sur de nouveaux marchés. C’est le moment de planter leur drapeau partout où y’a des vieux !
  • Digitalisation à fond les ballons : Faut être branché, même en EHPAD. Imaginez papy qui fait du TikTok, ça c’est le futur selon emeis !
  • Diversification des services : Pourquoi s’arrêter aux EHPAD ? emeis pourrait se lancer dans les services à domicile, les résidences seniors branchées, ou même les croisières pour retraités !

Le nerf de la guerre : le pognon

  • Chasse aux investisseurs : emeis va devoir convaincre des gens de leur faire confiance. C’est un peu comme essayer de vendre un frigo à un esquimau, mais en plus dur.
  • Restructuration financière : Faut remettre les comptes d’aplomb. C’est l’heure du grand ménage financier !

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L’avis des analystes sur Orpea

Bon, maintenant qu’on a fait le tour du propriétaire, voyons ce qu’en pensent les pros. Les analystes financiers, ces devins des temps modernes, ont sorti leur boule de cristal pour nous. Et croyez-moi, c’est pas de la petite bière !

Les mises en garde qui font froid dans le dos

  • Endettement élevé : Les analystes tirent la sonnette d’alarme. La dette d’emeis, c’est comme un boulet au pied d’un marathonien. Ça va pas aider pour sprinter.
  • Possible dilution future des actionnaires : Traduction pour les nuls : si emeis a besoin de thune, ils pourraient créer de nouvelles actions. Résultat ? Ta part du gâteau pourrait devenir aussi fine qu’une tranche de jambon premier prix.

Le grand écart des opinions

  • Les optimistes : Certains voient emeis comme le prochain phénix de la bourse. Pour eux, c’est le moment ou jamais d’acheter avant que ça s’envole.
  • Les pessimistes : D’autres pensent qu’emeis est un bateau qui coule. Leur conseil ? Fuis, pauvre fou !
  • Les indécis : Et puis t’as ceux qui haussent les épaules en mode « Seul l’avenir nous le dira« . Merci Captain Obvious !

Au final, les analystes sont aussi paumés que nous. C’est un peu comme si tu demandais à 10 potes de prévoir la météo : t’auras 11 avis différents.

La vérité ? Personne ne sait vraiment ce qui va se passer. emeis, c’est le grand huit financier du moment. Ça peut monter très haut, ou descendre très bas. Faut avoir le cœur bien accroché !

Faut-il acheter l’action emeis (ex Orpea) ?

Alors, la question à 1 million d’euros (ou plutôt à 9,95€ l’action) : faut-il se jeter sur emeis comme un affamé sur un buffet à volonté ?

Pour les investisseurs qui sont opportunistes avec de fort risque

Si t’es du genre à manger des piments entiers pour le fun, emeis pourrait être ton trip financier :

  • Potentiel de rebond énorme : L’action a tellement chuté qu’elle pourrait remonter comme une fusée. C’est le principe du « ça peut pas être pire« , version Bourse.
  • Valorisation de misère : À ce prix-là, c’est comme acheter une Ferrari au prix d’un vélo. Sauf que là, le moteur est peut-être en panne.
  • Secteur porteur : Les vieux, y’en aura toujours. Et ils auront toujours besoin d’un lit. C’est moche, mais c’est comme ça.

Pour les investisseurs qui dorment avec un oreiller en béton

Si t’es plutôt du genre à mettre trois ceintures de sécurité, attends peut-être un peu :

  • Risque de faillite : Avec une dette pareille, emeis pourrait finir six pieds sous terre avant ses résidents.
  • Image de marque en lambeaux : Restaurer la confiance, c’est pas comme réparer une égratignure sur ta bagnole. Ça prend du temps, beaucoup de temps.
  • Incertitudes réglementaires : Le gouvernement pourrait décider de serrer la vis. Et là, bonjour les dégâts !

Le mot de la fin

Investir dans emeis en 2024, c’est un peu comme faire du saut à l’élastique avec un élastique usé. Ça peut être le frisson de ta vie… ou ta dernière connerie.

Si tu décides d’y aller, fais-le les yeux grands ouverts. C’est pas le moment de confondre la Bourse avec le Loto.

Et n’oublie pas la règle d’or : n’investis que ce que tu peux te permettre de perdre. Parce qu’avec emeis, c’est soit le jackpot, soit les pâtes sans beurre pendant un bon moment.

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